top of page

Option facultative Premières

Année scolaire 2016 - 2017, extraits

… "J'AI CHOISI COMME CONTRAINTE « je dois utiliser la photographie dans mon travail » et pour me contredire alors que je n’avais pas encore commencé, j’ai décidé de partir sur du dessin… Mes croquis initiaux représentaient des détails du quotidien et l’idée comme quoi la beauté provient des détails se retrouve facilement à travers les mandalas.

La réalisation du mandala fut longue et minutieuse… J’ai photographié des détails du quotidien car cela se rapporte à mon idée initiale, photographiant plus précisément les couleurs car elles se rapportent à celles du mandala (nuances de bleu, de jaune, de rouge et de doré) et également en référence à la culture asiatique (lieu d’origine du mandala) qui considère que les couleurs ont des pouvoirs …

Je peux relier mon travail aux œuvres de l’artiste Yayoi KUSAMA par l’importance de leurs détails et par les procédés d’accumulation."

Laurie Mareau. Feutre et aquarelle sur papier, 35 cm de diamètre / montage de 15 petites photographies. 2017

"J’ai choisi comme règle de n’utiliser que le rouge et noir. Durant une semaine, j’ai observé ce qui m’entourait et j’ai cherché à le représenter… Le noir peut contraster avec le rouge par sa profondeur absolue et sa neutralité… Afin de me contredire, j’ai utilisé une double-page sur laquelle j’ai réalisé un dégradé avec des pastels marrons, oranges, et jaunes pour me rapprocher le plus possible du rouge sans l’utiliser pour autant. Puis à la manière de KANDINSKY, j’ai représenté le réel de façon abstraite en utilisant des encres sombres et des morceaux d’une photographie décrivant mon trajet en bus."

Noa Dorbeau. Extraits carnet, techniques mixtes et collage de photographies. 2017

…" Au fur et à mesure que les idées me viennent je me fixe des règles à partir de ma première phrase « je joue avec la lumière ». Pour les dessins (…) je crée des nuances de lumière, le bonhomme au milieu représente cette lumière qui passe et nous pourrions croire qu’elle disparaît ou s’assombrie, un peu comme une histoire qui s’évapore… En contradiction ma photo pouvait être l’ombre mais j’ai choisis le « négatif ». Pour la prendre j’ai positionné un tube au soleil et pris l’intérieur du tube afin de capter une partie de la lumière. Mis en négatif, cela enlève toutes ces lumières « naturelles » … on peut imaginer plusieurs choses…

Alice Ranarison. Pastel, aquarelle sur papier Canson / photographie avec qualité médiocre d’impression. 2017

Année scolaire 2015 - 2016, extraits

LES GESTES ET LES TECHNIQUES utilisés prennent ici le pas sur l‘observation apportant texture, opacité, transparence, rugosité, brillance, variation de teintes, traces de l’outil, … de la matérialité à la représentation.

Héloïse Roche. Techniques mixtes sur carton grand format. 2016

Louise Terasas. Bois, argile, fil de fer. 2016

Kim Remoué. Anaëlle Robin. Emilien Pasquier. Lou Gravouil-Dorison

"A la tombée de la nuit". Série photographique non retouchée. 2015

​

​

LA PHOTOGRAPHIE - UN MEDIUM

Dans quelle mesure photographier le réel est-ce tenir compte de la lumière naturelle et/ou artificielle ?

Comment les EMOTICONES, EMOJI, peuvent-ils devenir une des composantes de la représentation ? Y ressembler, se les approprier ou marquer des écarts ? Détourner leurs codes ? Que deviennent alors ces signes virtuels ?

"J'ai choisi de réaliser un triptyque avec un travail de superposition entre deux couches : une couche inférieure, identique pour chaque élément, reprend l'anatomie réaliste d'un cœur au crayon fin et à l'aquarelle. La couche supérieure, représente sur un papier transparent un des nombreux emoji cœur d'Apple, différent sur chaque élément du triptyque ( j'ai choisi le " basique ", le "brisé" et le " pailletté" ) et dessiné au marqueur noir. Cette superposition traduit les multiples possibilités offertes par les nouvelles technologies pour traduire un sentiment. Ici, en partant du même cœur, sur la couche inférieure, on peut le décliner sous différentes formes."

Lucie Berthommier. Aquarelle sur canson et marqueur sur transparent. 11 x 13 cm. 2017

Nora Ourabah. Encre de chine, lavis et acrylique sur canson. 93 x 150 cm. 2017

"J'ai voulu représenter l'émoticone à travers un poème dénonçant la sur-utilisation de celui-ci qui nous prive de nos émotions. Je l'ai stylisé pour rappeler le côté informatique du smiley en reproduisant les pages d'erreur des ordinateurs. J'ai finalisé ma réalisation en l'exposant sous un cadre en verre avec un fond blanc pour que le sens du poème ne soit pas perturbé. La fin du poème contredit son sens avec l'apparition d'émoticone ce qui entraîne des "errors". Ma réalisation est devenue un travail d'écriture imprimée en blanc sur noir." Enora Becquard. Impression texte sous verre. A4. 2017

Julieta Peixoto. Photographies (avec modèles) modifiées et encadrées avec Photoshop. 2017

Marine Camut. Stop motion et photographies saturées, mise en scène à identique avec modèles, musique. 30 sec. 2017

"Ma représentation peut être qualifiée de TRADITIONNELLE par le moulage en plâtre qui me permet d'imiter une sculpture en pierre blanche mais aussi de ressembler au réel. La partie haute coupée et des endroits irréguliers, peu lisses voir cassés donnent l'idée d'un vestige du passé altéré par le temps.

Ma représentation peut aussi être qualifiée de CONTEMPORAINE par le médium de l'assemblage, les matériaux (fil de néon fluorescent, piles électriques, fil de fer, attaches de sacs congélation) d'où une forme plus ou moins abstraite, non - exacte, dominée par le vide. La lumière évoque la publicité, la lumière + le vide donnent l'idée de l'esthétisme qui prend le dessus sur la fonction première de la sculpture". 

Anaïs Raveneau. Plâtre, néon et matériaux divers. 2017

"La première partie de ma réalisation est une photographie de type traditionnel par l'éclairage étudié pour faire ressortir les ombres, le noir et blanc, le grain sur la photo mais aussi par le modèle qui pose pour retranscrire une immobilité ainsi que le décor travaillé pour être décor et non pas élément naturel.

La seconde partie composée d'une photographie collée sur une peinture devient contemporaine par ses couleurs, la surexposition, le modèle fantôme qui bouge ainsi que la volonté de détruire la forme de la chaussure (coulures et flou de la photo) tandis que les traits épais en peinture peuvent la suggérer."

Félix Quérillac. Tirage noir et blanc et couleur, acrylique sur canson. Format A4 et raisin. 2017

"L'huile sur toile est une technique traditionnelle où je recherche une représentation proche du réel avec le respect des couleurs et des perspectives. Ma sculpture se veut contemporaine par la matière du fil de fer, une forme que l'on devine et des couleurs non respectées. "

Adèle Pasquier. Huile sur toile, fil de fer. 2017

Année scolaire 2017 - 2018, extraits

COMMENT CREER UNE IMAGE AMBIGÜE PAR LA PHOTOGRAPHIE ? Regarde-t-on ici un paysage ou un animal ou une machine ?

Cassandre Coutant-Coraboeuf. Jade Allouis. Estelle Rouillier. Photographie 2017

LA PHOTOGRAPHIE - UN MEDIUM

Les choix et protocole de prises de vue modifient notre rapport au réel, sa perception. 

Lisa Brunet. Romain Moriceau. Pauline Guedj. Adèle Goulet. "Le lycée". Série photographique 2017

L'ARTISTE n'a-t-il pas cette capacité d'extraire des éléments du réel ? Cette fragmentation induira-t-elle alors sens ou non-sens ?  Confusion ? Mise en exergue ? 

Dans cette rue plutôt étroite

Puis au fond de l'impasse

Se trouvent des barreaux écarlates

Contrastés par la masse

​

Je repère mon chemin

A l'aube du jour

Comme chaque matin

Au bout du carrefour...

​

Mathilde Colin. Collage et textes sur papier, dimensions variables. 2017

Jade Allouis. Technique mixte sur papier, déchirures et collage sur format raisin. 2018 / Adèle Goulet. Dessin, aquarelle, photographie, collage dans petit format. 2018/ Romain Moriceau. Encre de chine, feutre, superposition de deux formats. 2018

bottom of page